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Québec, récit de voyage

23 juillet 2008

Le Nouveau-Brunswick

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Cette province du Canada de 730 000 habitants pour 73 400 km2 fait partie des quatre provinces dites maritimes que sont la Nouvelle-Ecosse, l'Île-du-Prince-Edouard et Terre-Neuve, car baignées par l'océan Atlantique.
Le Nouveau-Brunswick, ou New-Brunswick est officiellement bilingue : anglophone
à 65 % et francophone à 35 %. La communauté acadienne francophone, très attachée à sa culture et la communauté anglophone, descendante des loyalistes anglais ayant refusé l'indépendance américaine composent la population, sans oublier les émigrants irlandais, écossais, allemands, danois et hollandais.
La population est concentrée sur les côtes tandis que les terres sont couvertes de forêts. L'abondance du bois fera d'ailleurs de cette région le chantier naval de l'Angleterre : à la fin du 19è siècle, le New Brunswick était la plus riche province du Canada dont les clippers, bricks, goëlettes et trois-mâts naviguaient sur toutes les mers du globe.   

En route pour le Nouveau-Brunswick, forêts et rivières ne manqueront
pas d'eau cette année !
La route 17, ou route des Appalaches, file plein sud ouest vers les Etats-Unis.

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Demain, nous quitterons le Canada par un poste de douane peu
fréquenté, histoire de ne pas trop faire la queue.


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                           Spécimen du cru, avant l'apparition de la tronçonneuse
                           mais déjà prêt pour le massacre.


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"Saint-Quentin, capitale de l'érable de l'Atlantique". Attention à l'orignal du coin !

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Notre adresse pour la toute dernière nuit, le "Motel de la Feuille d'Erable".
Huit chambres, une piscine, un camping dans le bois derrière le bâtiment,
et des champs à perte de vue. Un peu avant Saint-Leonard sur la route 17.
 
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Piqué dit "du fou de Bassan".
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Les chutes du fleuve Saint-John, qui prend sa source dans le Maine (USA) et sert par
endroits de frontière naturelle avant de se jeter dans la baie de Fundy.
Les chutes ont donné son nom à la ville de Grand Falls (grand Sault). La ville nous
a paru un peu endormie, mais la pluie incessante explique peut-être que les habitants
soient restés calfeutrés chez eux.
 
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Voici le plus long pont couvert d'Amérique à Hartland, identique à ceux de la Route
de Madison. Vous vous souvenez, le beau Clint Eastwood en photographe et la douce
Meryl Streep, en femme très mariée ? 
Cette technique de couverture permettait de prolonger la vie des ponts de 60 ans.

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Et voilà, notre voyage au Canada prend fin comme il a commencé : sous la pluie.
Mais jamais celle-ci ne nous a empêchés de profiter de ses splendides paysages,
de voir des baleines, de nous faire dévorer par les maringouins, d'admirer les maisons
de bois colorées et de rencontrer des gens pour qui la relation humaine ne peut être
que simple et directe.
Nous nous dirigeons vers le poste de frontière de Houlton, Maine, où notre voiture sera inspectée pendant qu'à l'intérieur, nous serons photographiés et nos empreintes digitales relevées par des policiers comme à la télé, sous le portrait de George Dubble youuu.
Va falloir se remettre à l'anglais et affûter son ouïe.

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22 juillet 2008

Paspébiac, Baie des Chaleurs

La Baie des Chaleurs reçoit l'estuaire de la rivière Matapédia et met un point final à
notre périple en Gaspésie. Baptisée ainsi par Jacques Cartier qui y aborda en
juillet 1534, la baie offre des paysages moins sauvages que ceux de la côte nord
de la péninsule.

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En cherchant un motel, nous descendons sur la plage et découvrons par hasard le site
du Banc-de-Pêche-de-Paspébiac. Fondées à la fin du XVIIIè siècle par un commerçant venu de Jersey, deux compagnies se consacraient à la pêche à la morue.
Dans les bâtiments, des centaines d'ouvriers travaillaient au salage et au séchage
du poisson qui était exporté dans le monde entier.

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Petit commentaire relevé sur un panneau explicatif du site :
"Le banc de Paspébiac est un haut lieu de l'histoire des pêcheries du golfe
du Saint-Laurent et le symbole d'une grande époque de la pêche côtière
dans l'est du Canada. Siège de sociétés exportatrices de morue séchée,
dont la puissante compagnie de charles Robin, originaire de Jersey, ce site rappelle
l'importance du contrôle des pêcheries gaspésiennes exercé par les marchands anglo-
normands à partir de 1766. Dès lors, et pendant plus de 15 ans, le dur labeur
des travailleurs de la mer fut régi par les pratiques commerciales contraignantes
des compagnies morutières qui marquèrent la société et l'économie de la région."

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L'Acadie

Une des dernières étapes avant de quitter la Gaspésie et d'entrer au Nouveau-
Brunswick, la petite ville de Bonaventure, station balnéaire de la Baie des Chaleurs.
Bonaventure est une ville qui exhibe fièrement son drapeau acadien un peu partout.
Le drapeau acadien est un drapeau tricolore auquel on a ajouté l'étoile jaune à cinq
branches de la Vierge dans le bandeau bleu.

Le musée acadien du Québec à Bonaventure.


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Un peu d'histoire :
L'histoire des Acadiens est très chargée en drames liés aux spoliations de terres.
Dès 1603, Henri IV cède l'Acadie à Pierre du Gua avec obligation de fonder une colonie. A l'époque, les terres d'Acadie s'étendent de Philadelphie à la Nouvelle Ecosse actuelle.
Les colons prospèrent sur des terres riches et commercent avec les amérindiens.
Mais les Anglais détruisent tout et revendiquent les territoires.
Ils créent à leur tour une colonie en 1606, avec la bienveillance du roi Jacques 1er.
C'est leur nouvelle Ecosse, baptisée Nova Scotia. Elle occupe des terres très voisines
de celles des Acadiens, quand ce ne sont pas leurs terres elles-mêmes.
En1632 Charles 1er, fils de Jacques 1er, et peu interessé par ces colonies, restitue
les terres aux Français : le traité de St-Germain-en-Laye reconnaît l'appartenance
de l'Acadie à la France. De nouveaux colons arrivent et s'installent au Nouveau
Brunswick et en Nouvelle Ecosse (noms actuels). Ils seront les ancêtres des
Acadiens d'aujourd'hui.
Mais les Anglais se ravisent très vite et par le traité d'Utrecht en 1713, ils s'octroient
la presque totalité du territoire, ne laissant aux Acadiens que le choix entre partir ou
se soumettre à la couronne. La position anglaise va se durcir suite à un
événement extérieur. A la suite d'une attaque de Français du Québec contre des
soldats anglais de Nouvelle-Ecosse, les Acadiens sont suspectés de connivence
avec l'ennemi. Après un bref ultimatum, les Acadiens sont déportés en masse,
les familles sont séparées, le bétail confisqué, les fermes et les églises brûlées.
Cette déportation massive sera appelée "Le Grand Dérangement" (1755 et sur 8 ans).
Environ 14600 Acadiens sont dispersés dans d'autres colonies, dont les fameux Cajuns
qui survivent en Louisiane. D'autres se réfugient sur Saint-Pierre-et-Miquelon ou sur
l'Île du Prince-Edouard. Plus tard en 1763, à la faveur d'une détente entre Anglais
et Français, les Acadiens s'installent dans la province du Nouveau-Brunswick actuel
et constituent la communauté francophone hors province du Québec.
Merci au Guide Vert Michelin pour sa source. 

Cette carte représente les Provinces Maritimes situées à l'extrémité orientale du
Canada. Bordées au nord-ouest par le Québec et au sud-ouest par les Etats-Unis
avec l'état du Maine.

Réf. carte :

L'Atlas du Canada - Provinces maritimes
atlas.nrcan.gc.ca
/site/francais/maps/reference/...
 




Petit arrêt pique-nique sur la baie de Cascapédia, baie dans la Baie des Chaleurs.
Au large vers le sud, on distingue les rives côté New-Brunswick.
Je n'ai pas résisté à l'achat de ce merveilleux bol de gélatine goût orange et yaourt
pour le dessert. C'est peut-être ça, le vrai Gloubi Boulga.

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A Maria, les Indiens Micmac (Algonquins) ont construit leur église en forme
de wigwam (tipi). Dans les environs, on ressent un certain laisser-aller dans
l'aspect des habitations : vieilles voitures abandonnées, terrains jonchés de jouets
cassés autour des maisons et des mobile homes tristes, gens désoeuvrés.
La communauté indienne semble souffrir de la crise ici plus qu'ailleurs.

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La Croc, l'aberration faite chaussure

Si vous avez sacrifié à cette mode consistant à adhérer à la maxime
"le laid c'est le beau", quittez immédiatement ce blog et n'y revenez plus !
Avec ces coques de plastoc à trous , chaque pied avance masqué façon "joueur de
base-ball tueur psychopate d'étudiants américains venus en camp de vacances dans
une forêt du Maine". Cette année, ces monstruosités ont contaminé tout nord-
américain en vacances. Il y a même une version fourrée appelée Mammoth.
J'avais cru toucher le fond avec la Birkenstock allemande, mais non, il y avait pire. 

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Carleton

Petite station balnéaire fondée par les Acadiens après le Grand Dérangement.
Il y a là un port de pêche, un camping, un centre commercial et un restaurant tenu
par des lyonnaises. Et une barre de petites montagnes d'où l'on a un superbe point
de vue sur le coin. 

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Des baleines, où ça ?

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Mais non, c'est le retour de la pêche aux moules, vous avez l'esprit mal tourné !

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Petite virée sur le Mont-Saint-Joseph d'où l'on a un panorama grandiose
sur la Baie et sur l'estuaire de la rivière Matapédia.

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Notre hôtel à Carleton, l'Hostellerie Baie Bleue qui dispose de plusieurs
bâtiments dont un motel avec piscine sur la plage.

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21 juillet 2008

Percé et l'île Bonaventure

Quelque part vers Coin-du-Banc, juste avant Percé. Je n'ai pas photographié les paysages depuis que nous avons quitté la côte pour couper le parc national de Forillon. Nous ne nous sommes pas arrêtés non plus à Gaspé (du nom micmac gespeg signifie là où la terre se termine), nous avons juste suivi la courbe de la baie.
Peut-être suis-je en train de m'habituer aux paysages de cartes postales ?
Et pourtant, quelle beauté !

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Arrivée sur Percé. Les falaises que nous voyons depuis hier sont en fait l'extrémité
nord de la chaîne des Appalaches. Comme vous le voyez, je ne me lasse pas de
photographier la baie et son célèbre rocher percé. L'île Bonaventure est masquée
par la brume. Tout à l'heure, nous allons affronter et grossir la foule des touristes.
Les prix des restaurants sont adaptés, c'est-à-dire qu'ils sont plus proches du prix
des restos français, alors que bien souvent en Amérique, on mange pour bien moins
cher que chez nous. C'est d'autant plus vrai cet été 2008 où l'Euro atteint des
sommets par rapport au Dollar.

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Notre motel Au Pic de l'Aurore comporte aussi des chalets individuels.
Comme il est situé en surplomb de la ville, il offre une vue imprenable sur la baie.
On peut prendre un petit déj continental dans le bâtiment principal au sommet
de la colline.

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Le temps est couvert aujourd'hui, et comme la météo annonce une embellie pour
demain, nous attendrons pour aller visiter l'île Bonaventure et voir sa colonie
de fous de Bassan. Sur les conseils de Marc-Alain le peintre, nous allons déjeuner
en dehors de Percé au Coin-du-Banc, à l'auberge du même nom. Déco style "Petite
Maison dans la Prairie". C'est beaucoup plus calme que dans les restos de Percé.

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Les pluies abondantes des derniers jours ont eu pour conséquence ces cascades
d'eau douce qui tombent à pic dans les eaux boueuses de la mer.


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Le petit port de pêche L'Anse-à-Beaufils, un peu après Percé. Il y a là d'anciens
bâtiments autrefois voués à la transformation du poisson, reconvertis en salle
de spectacle et restaurant convivial, La vieille Usine, portes toujours grandes
ouvertes. Les garçons étaient ravis car on y sert de copieuses assiettes de pâtes.

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Retour à Percé.

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Vue sur la côte depuis le motel du Pic de l'Aurore. La météo a tenu ses promesses.

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Nous allons embarquer sur un bateau pour touristes. Ils sont nombreux et font
la navette entre l'île Bonaventure et Percé, avec un petit tour près du Rocher Percé.
Le rocher a perdu sa 2ème arche en 1845, et celle qui reste s'effondrera un jour,
car le rocher perd 300 tonnes de roche par an. On peut s'y rendre à pied à marée
basse, en se mouillant quand même un peu.
 
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Et voici l'île Bonaventure, qu'on contourne pour aller débusquer les phoques du coin,
grassement alanguis sur les petites plages inaccessibles pour l'homme.

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Les phoques !

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L'île Bonaventure est le sanctuaire d'une colonie de 250 000 oiseaux,
dont la 2ème colonie au monde de Fous de Bassan.
 
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Les sentiers sont balisés, battus et rebattus. Un petit point de vente de boissons et
sandwiches au départ des sentiers permet de remplir les sacs à dos. On écoute avec
attention les avertissements des gardes et des guides de l'île, car le site est protégé.
Les touristes entamment la visite, en file indienne, avant de choisir un sentier.
Difficile de faire une photo sans humains dans le champ. 
Tiens ? Une odeur de poulailler ! Des piaillements de plus en plus proches.
Et pour cause ... Au débouché du bois de conifères que nous avons traversé pendant
une heure, les oiseaux sont là, sans méfiance, serrés au bord des falaises où l'herbe
ne pousse plus. Ils sont heureusement protégés par des barrières de bois et l'on peut
circuler sur des pontons qui permettent d'aller plus avant sur le site.
On décolle, on se pose varech au bec, on se défie, on se prend le bec pour
dix centimètres carrés, c'est pourtant pas les soldes !

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Tiens ? Cette houpette, serait-ce toi, mon poussin ?

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Moi, je m'arrache, on s'dirait à Saint-Trop !

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Sur le sentier du retour et vue sur Percé.
A l'abordage pour la fournée suivante !


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Conditionnement précoce au 4 roues...

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19 juillet 2008

La côte nord de Gaspésie

Après s'être légèrement éloignée de la côte, la route 132 se rapproche du fleuve.
Mais peut-on encore parler de fleuve ? Ses eaux sont salées, il subit les marées,
et on ne distingue plus vraiment la rive opposée.
L'horizon s'élargit et nous atteignons Rimouski (signifie en amérindien "terre de
l'orignal"), dont la seule visite du centre commercial ne nous enthousiasme
pas plus que ça.
Et puis nous devons trouver notre maison d'hôtes, réservée depuis la France.
La Villa du Vieux Clocher se situe à Padoue, village en retrait dans les terres.

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La Villa du Vieux Clocher et sa propriétaire, Marjolaine. "L'inénarrable Marjolaine",
c'est le Guide du Routard qui le dit. Accent québecois qui ravit les Français que nous
sommes, intarissable sur un tas de sujets, pleine d'énergie, maîtresse femme, mais,
c'est toi qui nous l'as dit, Marjolaine, qui a peur en avion. Marjolaine nous raconte
comment elle a quand même pris un grand Boeing bleu de mer jusqu'à Las Vegas
"pour aller écouter Cééélin' en concert ".

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Marjolaine possède deux antiques cuisinières carossées comme des Cadillac,
d'un modernisme ronflant à leur époque, ancêtres de nos pianos pros.
La déco vaut son pesant de bondieuseries, ici tout est sujet d'étonnement.
Le lendemain matin, nous ferons connaissance avec les autres hôtes,
québécois ayant gardé un souvenir cuisant des taxis lyonnais.

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Vue générale de Padoue, ajoutez pour l'ambiance la sirène typique des trains
américains, genre Amtrak et le dinguiding du passage à niveau, vous aurez le son.

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J'applaudis des deux mains, ça c'est de la dissuasion.
A quand la même chose chez nous ?

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Marjolaine nous a conseillé La Bottine Gourmande à Ste-Angèle-de-Mérici,
très bonne adresse, le chef a bossé en France, notamment à Lyon, mais
ce n'est pas uniquement pour ça que c'est bon, on est d'accord ?

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On ne plaisante pas avec l'andouillette de Gaspésie.

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C'est beau !

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La petite ville côtière de Matane et le marchand d'électronique Dumoulin
(Ben oui, nous sommes un peu liés à une famille Dumoulin).

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Nous faisons une pause déjeuner à l'Ancien Magasin Général, sorte de resto-musée
encombré du bric-à-brac vendu jadis au même endroit.
Les propriétaires actuels ont en effet racheté le magasin avec tout son stock
d'après-guerre.

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Les "Bécosses" du restaurant sont à l'extérieur (porte rouge). Moquettées,
calfeutrées, véritable bonbonnière customisée avec vue sur le fleuve.

Bécosse : Lieu d’aisances sommaire anciennement situé à l’extérieur, en retrait,
qu'on aménage encore aujourd'hui à la campagne, en forêt.
Ethymologie : "bécosse" dérivé de " back house. "
(Voir à ce sujet le site rabaska.com)

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Juste pour faire peur aux fans... Hé hé !

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La Martre et son phare en bois construit en 1906.

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D'où le choix d'une voiture rouge...

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Grande-Vallée

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Ce soir nous dormons à l'Etoile du Nord. Bonne adresse, petit motel sans
prétention bien situé avec vue sur l'estuaire et ses couchers de soleil.
Au restaurant une carte qui propose du simple plat de pâtes en sauce
au noble homard.

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Si Unilever ou Procter & Gamble sont interessés par les droits de la photo ci-dessous,
merci de me contacter en laissant un message sur le blog.

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Cloridorme, où nous ferons une charmante rencontre, là, devant la deuxième
maison à gauche.

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Et voilà l'artiste ! Marc-Alain et son ami Marcel au milieu de ses oeuvres.
Ses parents, toujours là, ont élevé une nombreuse famille dans cette maison.

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Petite fête en plein air à Saint-Georges-de-Malbaie, où on peut distinguer
le profil d'un indien sur un des rochers détachés de la falaise.

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Je n'ai pas pu m'approcher, mais regardez attentivement, et vous verrez le profil
de cet indien Micmac qui attend le retour de sa bien-aimée emmenée par
les hommes blancs.
(paroi droite du petit rocher détaché) 

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18 juillet 2008

En route pour la péninsule de Gaspésie

Notre itinéraire indiqué ci-dessous en bleu.

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Nous voici donc à bord du traversier qui assure la liaison Les Escoumins/
Trois-Pistoles aller-retour. Nous navigons plein est vers la Gaspésie.
Les rives du fleuve se dessinent, de plus en plus nettes dans la brume.

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Nous nous préparons à accoster sur la rive droite du fleuve, un dernier regard
pour le traversier et voici Trois-Pistoles, petite ville du bas Saint-Laurent.
Le paysage a changé : nous sommes dans une région rurale, avec ses magnifiques
fermes et leurs silos à grain typiques, ses pâturages et ses vaches paisibles.

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Tout de suite après Trois-Pistoles, le village de Saint-Simon.

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Etape déjeûner à Saint-Simon dans une "cantine", sorte de baraque à frites
améliorée qui va nous donner l'occasion de goûter à la "poutine", plat de frites
recouvertes de fromage fondu, genre mozzarella et nappées d'une sauce sirupeuse
au goût de bouillon de viande. Je reste sans voix.
Mais bon, on est là pour découvrir...
Encore un peu de Gloubi Boulga ?

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Le village de saint-Fabien

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17 juillet 2008

A la chasse aux baleines (sans harpon)

Sur le net, nous avions réservé une sortie en Zodiac sur le Saint-Laurent avec nos nuits d'hôtel, formule plus économique. Il faut se rendre au bord du fleuve où est installée la petite agence qui organise les sorties sur le fleuve. Le groupe qui nous a précédés vient de rentrer, morose. Et pour cause : ils n'ont pas vu la moindre nageoire de baleine. Nous endossons combinaisons et bottes dans la salle d'accueil et hop ! En voiture dans un minibus jaune.

Vous voyez une baleine, vous ?


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En voilà une qui aime se faire gratter le menton !

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La chasse à la baleine n'est pas un concours d'élégance.

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Il y a de la concurrence ....

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Et voilà notre première baleine ! Deux autres suivront.

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La Rivière des Escoumins est une rivière à saumons. Ici, une "échelle" a été aménagée pour permettre aux poissons de remonter la chute en la contournant. Les saumons utilisent une sorte de tunnel gradué avec des paliers qui leur permettent de se reposer. Une écluse à saumons les emprisonne provisoirement, juste le temps que l'employé de la station vienne relever la porte après avoir mesuré l'animal. Nous avons de la chance, car justement, un saumon attend que le passage soit libéré.

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A côté de la commune des Escoumins, à Essipit, vit une communauté d'Amérindiens,
les Innus, ou Montagnais.
Une petite tension entre les 2 populations concerne l'élargissement du territoire Innu.
Nous faisons le plein d'essence et achetons quelques souvenirs dans la boutique de la station.

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"Site traditionnel Innu Manakashun", nous entrons dans le pré de Ronald Bacon. Ronald accueille les curieux qui peuvent découvrir des répliques en toile des différentes tentes innus. Passionné par la vie de son peuple, il occupe un hangard ouvert sur le pré et y fait des recherches sur ses ancêtres. Il a épousé une ethnologue française et sa fille est née près de Lyon ! Quand elle était bébé, il a vécu avec sa petite famille dans les bois selon le mode Innu.

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Nous quittons définitivement la côte Nord ou rive gauche du Saint-Laurent
par le traversier des Escoumins. Direction : Trois-Pistoles, point de départ
pour faire le tour de la péninsule de Gaspé, appelée Gaspésie.

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A bord, les passagers s'occupent tandis que d'autres scrutent les eaux,
à la recherche d'un panache de vapeur qui signalerait la présence d'une baleine.

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Des bélugas ! Ce sont des cétacés de petite taille de couleur blanche,
vivant en groupe, sortes de gros dauphins avec un renflement sur le crâne.


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16 juillet 2008

De Baie-Saint-Paul aux Escoumins

Nous longeons toujours le cours du grand fleuve orienté nord/nord-est. Les eaux en provenance des Grands Lacs nord-américains sont
à partir de Québec mêlées aux eaux salées de l'océan. Les grands cétacés remontent jusqu'ici pour trouver leur pitance et composent avec les énormes cargots qui remontent ou descendent le fleuve.

Ci-dessous notre itinéraire en bleu.

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Ce soir, nous sommes à Pointe-au-Pic et nous nous offrons un palace.
Nous n'avons évidemment pas choisi la chambre la plus chère, aussi la nôtre
ne donne-t-elle pas sur le fleuve, mais son confort cossu est plus qu'apprécié.
Voici donc le Manoir Richelieu (Hôtel Fairmont) construit dans le style de son
cousin de Québec au coeur d'un magnifique parc doté d'un casino et d'un golf.

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Matin calme sur le Saint-Laurent

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Fans de Stanley Kubrick, ce qui suit est pour vous...

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Dany, viens jouer avec nous !

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Mon petit doigt me dit qu'on m'a piqué ma voiture à pédales !

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Nous avons malgré tout passé une excellente nuit. Nous allons chercher un petit resto sympa pour le petit-déjeuner, car les prix sont ici à la hauteur du standing de l'hôtel.

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Quittons le parc du Manoir Richelieu pour descendre à 1km au bord du Saint-Laurent
à Pointe-au-Pic.
 
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Ce matin, breakfast chez Chantal

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Chantal est là, derrière ses cartes et son comptoir...

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Pointe-au-Pic, La Malbaie, Cap-à-l'Aigle

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Suivons les conseils du Guide du Routard et offrons-nous une halte à Pointe-au-Persil,
petit hameau au débouché d'une rivière avec une charmante chapelle (fermée).

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On distingue une île au-dessus du toit de la ferme, c'est l'île aux Lièvres, avec
au-delà sur la rive opposée, Notre-Dame-du-Portage et Rivière-du-Loup plus
à gauche. je les cite juste pour vous faire goûter la poésie des noms, car on
ne peut voir ces bourgs, le Saint-Laurent étant ici bien large de 30 km...
Les ânesses et leur lait dont on fait des savons (si elles savaient...)

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La chapelle de Port-au-Persil et la petite rivière qui apporte sa petite
contribution au débit du grand fleuve.

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Le caribou québécois saurait-il compter ?

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Nous amorçons la descente vers le "traversier" de Baie-Sainte-Catherine qui nous permettra de franchir l'embouchure de la rivière Saguenay (sur la photo), venue de l'ouest et du lac Saint-Jean. Le site est magnifique, fjord largement ouvert sur le Saint-Laurent (hors champ, à notre droite).

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Vue sur le fond du fjord et la Saguenay, d'une largeur plus que respectable.
Arrivée sur l'autre rive à Tadoussac.

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Pause cheese-burger à Tadoussac, petite ville hyper touristique dédiée presque
entièrement aux promenades en bateau pour l'observation des baleines.


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Tadoussac Plage ...

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Le toit rouge de l'hôtel Tadoussac et les taquineurs de baleines de
retour sur la terre ferme.

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Nous allons passer 2 jours au motel Pelchat des Escoumins, ce qui devrait
nous laisser le temps de tenter notre chance auprès des baleines.

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Juste en face du motel, il y a un resto routier où nous prendrons pension.
Traversée au pas de course conseillée, vu la fréquence des passages
de camions chargés de bois.

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Aux Escoumins, on pêche le crabe des neiges dont les pattes énormes et charnues n'ont rien à envier à la chair du homard. Nous en ferons l'expérience ce soir dans un restaurant situé à l'entrée du village. On entre par la pimpante boutique qui vend poissons, homards et crabes surgelés, tous produits dérivés de la pêche locale en conserve, bibelots et souvenirs.
A la table à côté, 2 imposantes femmes innues (amérindiens Montagnais) avaient l'air d'apprécier le homard. Pas mal de Français aussi dans ce resto.

Les Escoumins à marée haute puis à marée basse.

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Le crabe des neiges ici représenté à peine plus gros qu'en réel.

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Sirop d'érable et confiture de bleuets.

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15 juillet 2008

De Sainte-Anne-de-Beaupré à Baie-Saint-Paul

Ci-dessous notre itinéraire en bleu, nous remontons toujours vers le nord-est,
tout en descendant le cours du fleuve.

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Le pont qui, face à la chute Montmorency, relie la rive gauche du Saint-Laurent
à l'Ile d'Orléans.

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Nous arrivons à Sainte-Anne-De-Beaupré, sorte de Lourdes à l'américaine.
Quelques énormes autocars sont stationnés sur le parking de la basilique
et attendent leurs passagers, pélerins presque tous latinos ou amérindiens.

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La basilique date de 1932 et compte 240 vitraux

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L'église souterraine est assez vaste. Les fresques montrent des scènes
confrontant des amérindiens et des blancs.


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Le petit centre-ville de Sainte-Anne-de-Beaupré, avec ses marchands du temple
et l'ancienne route bordée de jolies maisons typiques.
Au Canada et dans le nord des Etats-Unis, les volets en bois sont purement décoratifs, petites planches peintes et fixées de part et d'autre de la fenêtre. Il est toujours
surprenant pour nous, Européens du sud, de voir que plus on va vers le nord, moins
on trouve de volets. Les doubles-fenêtres suffisent à isoler du froid et la lumière
du matin ne gêne pas les dormeurs.

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Magnifiques motards québécois, fiers de leurs montures, auxquels
nous adressons un bonjour, si toutefois ils se reconnaissent un jour.

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Belles fermes aux environs de Saint-Joachim.
Par ici, tout est calme et bien ordonné, les maisons sont coquettes,
les prés tondus, tout est tiré au cordeau.

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L'église Saint-Joachim, dans le village du même nom, dont l'intérieur
baroque date de 1815.
 
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Nous poursuivons vers le nord-est, toujours sur une ligne parallèle au Saint-Laurent, mais en nous éloignant de la côte. Le paysage s'élargit et devient plus sauvage. Nous quittons la région de Québec pour atteindre Charlevoix. (Il s'agit du nom d'une région).

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A midi, déjeuner chez notre pote Tim Hortons, ou le fastfood bonne conscience :
menu composé d'une soupe de légumes (avec morceaux) dans un petit bol en
plastique, d'un sandwich au vrai pain.


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Nous venons de traverser la rivière du Gouffre, là où elle se jette dans le Saint-Laurent
à Baie-Saint-Paul. Ici le fleuve est très large et ressemble à une mer intérieure.

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A Baie-Saint-Paul, les artistes sont nombreux et la rue principale est bordée de galeries. Les peintres exposent dans leur propre habitation, maisonnette souvent pimpante.

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15 juillet 2008

Visite de Québec

Toute autre atmosphère à Québec, capitale de la province du
même nom et classée au patrimoine mondial de l'Unesco dès 1985.
La ville-haute surplombe le Saint-Laurent, tandis qu'une partie
de la vieille ville, appelée "ville-basse", jouxte le fleuve et
une vieille zone industrielle.

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Une bibliothèque aménagée dans une ancienne église
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Le très fameux Château Frontenac utilisé comme hôtel de luxe.

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Vue sur la ville basse et le Saint-Laurent

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L'esplanade du Château très fréquentée par les touristes

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La ville-basse, entre le port et la ville-haute.

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                               La gare

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Toujours la ville-basse et ses nombreux hôtels et restaurants.

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Dans une lumière superbe, une vieille usine de pâte à papier dont la fameuse
silhouette est visible de la ville-haute.

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Vue générale depuis le nord, en aval du fleuve. A Gauche, on distingue
le toit oxydé du château Frontenac.


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14 juillet 2008

La Chute Montmorency

Voici une vue de notre motel, situé en bordure du Saint-Laurent au nord
de la ville, sur la route de la chute Montmorency.

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Le Sault Montmorency, tel est le nom originel de la cataracte, celui que Champlain lui a donné en l'honneur d'Henry II, duc de Montmorency, son protecteur, vice-roi de la Nouvelle-France en 1619.
La chute figure parmi les plus imposantes au Canada. Haute de 84 mètres, elle dépasse de 30 mètres celles du Niagara. Elle a creusé à son pied une vaste marmite de
17 mètres de profondeur.(...)
C'est une fracture dans l'écorce terrestre, la faille Montmorency, qui a provoqué l'affaissement des formations rocheuses du côté du fleuve.
(Extrait du texte figurant sur un panneau d'information)

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Horreur ! Le barrage est en train de craquer !

Ou du moins c'est l'impression que donne cette chute, douche garantie même
en restant à distance. Cette balade va nous amener à un escalier de bois construit
à droite de la chute et qui permet d'atteindre la passerelle vertigineuse qui l'enjambe
(487 marches sauf si vous préférez le téléphérique).

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                      Ci-dessous une gravure ancienne montrant la chute
                      figée par le froid appelée "le pain de sucre" et qu'on
                      peut escalader en hiver.

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On peut voir la rivière Montmorency rejoindre le grand Saint-Laurent

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Nous voici sur l'autre rive avec une vue du fameux escalier que nous avons
gravi en prenant une douche.
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Et ma petite collection de cabanes au Canada...

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Québec, récit de voyage
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