De Baie-Saint-Paul aux Escoumins
Nous longeons toujours le cours du grand fleuve orienté nord/nord-est. Les eaux en provenance des Grands Lacs nord-américains sont
à partir de Québec mêlées aux eaux salées de l'océan. Les grands cétacés remontent jusqu'ici pour trouver leur pitance et composent avec les énormes cargots qui remontent ou descendent le fleuve.
Ci-dessous notre itinéraire en bleu.
Ce soir, nous sommes à Pointe-au-Pic et nous nous offrons un palace.
Nous n'avons évidemment pas choisi la chambre la plus chère, aussi la nôtre
ne donne-t-elle pas sur le fleuve, mais son confort cossu est plus qu'apprécié.
Voici donc le Manoir Richelieu (Hôtel Fairmont) construit dans le style de son
cousin de Québec au coeur d'un magnifique parc doté d'un casino et d'un golf.
Matin calme sur le Saint-Laurent
Fans de Stanley Kubrick, ce qui suit est pour vous...
Dany, viens jouer avec nous !
Mon petit doigt me dit qu'on m'a piqué ma voiture à pédales !
Nous avons malgré tout passé une excellente nuit. Nous allons chercher un petit resto sympa pour le petit-déjeuner, car les prix sont ici à la hauteur du standing de l'hôtel.
Quittons le parc du Manoir Richelieu pour descendre à 1km au bord du Saint-Laurent
à Pointe-au-Pic.
Ce matin, breakfast chez Chantal
Chantal est là, derrière ses cartes et son comptoir...
Pointe-au-Pic, La Malbaie, Cap-à-l'Aigle
Suivons les conseils du Guide du Routard et offrons-nous une halte à Pointe-au-Persil,
petit hameau au débouché d'une rivière avec une charmante chapelle (fermée).
On distingue une île au-dessus du toit de la ferme, c'est l'île aux Lièvres, avec
au-delà sur la rive opposée, Notre-Dame-du-Portage et Rivière-du-Loup plus
à gauche. je les cite juste pour vous faire goûter la poésie des noms, car on
ne peut voir ces bourgs, le Saint-Laurent étant ici bien large de 30 km...
Les ânesses et leur lait dont on fait des savons (si elles savaient...)
La chapelle de Port-au-Persil et la petite rivière qui apporte sa petite
contribution au débit du grand fleuve.
Le caribou québécois saurait-il compter ?
Nous amorçons la descente vers le "traversier" de Baie-Sainte-Catherine qui nous permettra de franchir l'embouchure de la rivière Saguenay (sur la photo), venue de l'ouest et du lac Saint-Jean. Le site est magnifique, fjord largement ouvert sur le Saint-Laurent (hors champ, à notre droite).
Vue sur le fond du fjord et la Saguenay, d'une largeur plus que respectable.
Arrivée sur l'autre rive à Tadoussac.
Pause cheese-burger à Tadoussac, petite ville hyper touristique dédiée presque
entièrement aux promenades en bateau pour l'observation des baleines.
Tadoussac Plage ...
Le toit rouge de l'hôtel Tadoussac et les taquineurs de baleines de
retour sur la terre ferme.
Nous allons passer 2 jours au motel Pelchat des Escoumins, ce qui devrait
nous laisser le temps de tenter notre chance auprès des baleines.
Juste en face du motel, il y a un resto routier où nous prendrons pension.
Traversée au pas de course conseillée, vu la fréquence des passages
de camions chargés de bois.
Aux Escoumins, on pêche le crabe des neiges dont les pattes énormes et charnues n'ont rien à envier à la chair du homard. Nous en ferons l'expérience ce soir dans un restaurant situé à l'entrée du village. On entre par la pimpante boutique qui vend poissons, homards et crabes surgelés, tous produits dérivés de la pêche locale en conserve, bibelots et souvenirs.
A la table à côté, 2 imposantes femmes innues (amérindiens Montagnais) avaient l'air d'apprécier le homard. Pas mal de Français aussi dans ce resto.
Les Escoumins à marée haute puis à marée basse.
Le crabe des neiges ici représenté à peine plus gros qu'en réel.
Sirop d'érable et confiture de bleuets.